L’équipe de France à l’étiage
Une équipe réduite, aucun finaliste
La fédération privilégie la création de clubs et de centres d’initiation et délaisse momentanément le haut niveau.
L’entraîneur national Georges Dransart prépare une petite équipe : un C2 et un K4. Le stage terminal s’effectue à Font-Romeu à une altitude comparable à celle de Mexico (2 200 m). Objectif : s’adapter au manque d’oxygène. Les deux équipages buttent aux portes de la finale.
Jean Boudehen médaillé en 1964 en canoë passe au kayak, une polyvalence rare.
À savoir...
- Pour la première fois, l’Allemagne présente 2 délégations distinctes : une de l’Ouest (RFA), une de l’Est (RDA). La RFA remporte 3 médailles, la RDA place 4 bateaux en finale.
- Les sept nations médaillées sont toutes européennes. Hongrie et Union Soviétique dominent : 6 médailles chacune dont 2 titres.
- Le Comité International Olympique institue les premiers contrôles antidopage.
- Cette année-là : Tommie Smith et John Carlos, sprinters américains, poings levés sur le podium, protestent contre la ségrégation raciale aux États-Unis.
Les chiffres clés
- 112 nations - 27 en course en ligne
- 172 épreuves - 7 en course en ligne
- 5 516 sportifs dont 781 femmes
- La France se classe 6e nation avec 15 médailles
